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15 décembre 2009 2 15 /12 /décembre /2009 08:07
Dans cette tribune libre un peu spéciale, je vous soumets une petite histoire que m'a envoyée hier Benoit en réaction à mon billet sur l'ultimatum climatique.
L'introduction de Benoit à la petite histoire du bateau qui coule :
D’après ce que j’ai pu lire dans la presse, on attend beaucoup de ce sommet de Copenhague. Mais n’est pas précisément là notre problème : attendre.
Voici la petite histoire du bateau qui coule bêtement, ou pourquoi il est important que chacun prenne ses responsabilités et commence à agir, sans attendre que les dirigeants de ce pays soumis aux influences des lobbys nous prennent par la main.

La petite histoire du bateau qui coule
Un paquebot a une avarie, l’eau s’engouffre dans les calles et monte, et monte…
Au début ça ne se voit pas, ou du moins personne ne s’en soucie. Simplement, comme le bateau a un comportement anormal, on a des suspicions, sans plus.
Et puis ça commence à filtrer et les belles moquettes des cabines font floc-floc. Alors beaucoup préfèrent regarder ailleurs, y compris le capitaine et son équipage. On voit bien quelques personnes qui écopent, mais ce geste dérisoire provoque l’hilarité générale.
Bientôt on ne peut plus ignorer le problème ; l’inquiétude grandit ; on commence à craindre pour son avenir et celui des enfants ; il devient évident que l’on est devant un danger imminent. Il y a un peu plus de monde à écoper, on fait la chaîne, on se relaie… devant l’indifférence moqueuse du plus grand nombre, membres d’équipage et passagers assis les bras croisés et les pieds dans l’eau mais qui, entre deux sourires, s’indignent du mutisme du capitaine et jurent qu’ils attendent seulement qu’on leur dise quoi faire.
Ainsi, l’eau continue de monter. Mais à force d’écoper, on parvient à sorti des masses d’eau colossales et on retarde l’échéance, en attendant que le capitaine prenne la mesure des dégâts et ordonne le colmatage de la brèche. Pour peu que l’on soit plus nombreux et organisés, on évitera le naufrage.
L’Etre Humain se distingue de l’animal lorsqu’il utilise sa faculté de raisonnement et de libre arbitre. N’attendons pas que le capitaine nous indique le geste qui sauve.

Mon avis

Il est temps de prendre conscience que l'humanité, nos enfants et petits enfants vivent un réel danger et que le temps nous est compté.
A défaut d'agir individuellement ou en complément de nos actions individuelles : il est important de soutenir les actions collectives.
L'ultimatum climatique à l'initiative des ONG françaises avait pour objectif d'atteindre le million de signataires afin de démontrer que les français se préoccupent des changements climatiques et soutiennent les actions pour l'enrayer... à trois jours de la fin de conférence et de la réunion des chefs d'état les 560 000 signatures ne sont pas encore atteintes !
Difficile à comprendre pour un geste gratuit qui a tant d'importance !
Il est important de se rapprocher du MILLION de soutiens pour l'après-conférence de Copenhague, n'attendez plus : merci de signer cette pétition et de faire passer le message à vos proches, amis et collègues :


Le lien : http://www.copenhague-2009.com/appel
Ultimatum climatique Copenhague
L'appel dans son intégralité :

Monsieur le Président,

Au mois de décembre de cette année se tiendra à Copenhague le Sommet de l’ONU sur le climat. Confrontés au péril climatique, les dirigeants du monde entier devront parvenir à surmonter leurs divergences d’intérêts de court terme pour se rassembler autour d’un projet politique mondial fondé sur un constat scientifique objectif et ainsi donner une suite au protocole de Kyoto qui soit à la hauteur des enjeux que nous allons devoir tous ensemble affronter dans les décennies à venir. Le résultat de cette conférence dessinera l’avenir climatique de l’humanité. Or comme le rappelait il y a un an le secrétaire général des Nations Unies Ban Ki-Moon, « nous sommes au bord d’une catastrophe si nous n’agissons pas ».

Acteurs reconnus de la protection de l’environnement, des droits humains et de la solidarité internationale, conscients des responsabilités qui sont les nôtres, nous avons décidé pour la première fois de parler d’une seule voix pour vous exprimer publiquement notre préoccupation et vous appeler à agir avec ambition et détermination lors de la Conférence de Copenhague. Au regard de l’ultimatum climatique auquel l’humanité est confrontée aujourd’hui, Monsieur le Président, vous aurez rendez-vous avec l’Histoire en décembre 2009.

Le réchauffement du système climatique est sans équivoque. L’activité humaine en est la cause. Ses impacts se font déjà ressentir en différents points du globe, notamment par la multiplication des catastrophes climatiques. Si nous n’agissons pas maintenant, ils seront sans aucun doute encore plus dévastateurs. C’est le constat sans appel de 2 500 scientifiques du monde entier qui ont reçu collectivement le Prix Nobel de la Paix en 2007 pour leurs travaux sur le phénomène des changements climatiques. Depuis, de nouveaux éléments scientifiques montrent, chaque jour, que le climat se dérègle au-delà des prévisions les plus pessimistes, avec des conséquences bien plus précoces que prévues et d’ores et déjà visibles.

S’il est encore difficile d’évaluer avec précision l’amplitude des impacts, le danger est en revanche déjà certain. Ecosystèmes ravagés, variabilité climatique extrême, hausse du niveau des océans… : les premières victimes de ces catastrophes en chaîne sont les populations déjà vulnérables en Afrique subsaharienne, en Asie centrale, du Sud Est ou dans de nombreux pays insulaires. La sécurité alimentaire, l’accès à l’eau ou à la terre sont gravement menacés et des centaines de millions de personnes risquent d’être poussées à l’exode, grossissant les rangs de ceux que l’on nomme les « réfugiés climatiques ». Dans un monde de crises, nous craignons que la guerre, l’autoritarisme, les inégalités, la misère  et la souffrance humaine prennent encore un peu plus le pas sur la paix, la dignité humaine et la démocratie.

L’urgence climatique nous commande donc d’agir à la hauteur des périls qui sont devant nous. Nous maîtrisons déjà la plupart des technologies nécessaires pour relever le défi d’un mode de développement qui intègrerait à sa juste mesure l’impératif climatique. De plus, cette rupture avec un modèle de développement hérité d’un passé révolu recèle des opportunités d’économies, d’emplois et d’innovations considérables. Encore faut-il que nous prenions la décision politique de le faire.

Tout d’abord, il faut impérativement parvenir à stopper la croissance des émissions mondiales de gaz à effet de serre d’ici à 2015 avant de les faire décroitre. C’est la seule voie pour limiter le réchauffement des températures bien en-dessous de 2°C, seuil au-delà duquel la capacité à s’adapter de nos sociétés et des écosystèmes est menacée. Pour ce faire, Les pays industrialisés, dont la France, doivent s’engager collectivement à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre d’au moins 40% d’ici à 2020 par rapport à 1990.

Mais cela ne sera pas suffisant. Les pays en développement doivent, eux aussi, mettre en place les politiques industrielles, énergétiques et agricoles qui limiteront la croissance de leurs émissions avant de les réduire, sans compromettre leur légitime aspiration au développement économique et social. L’accord de Copenhague devra permettre à ces pays d’évoluer vers des modèles sobres en carbone. Il devra aussi leur permettre de s’adapter aux conséquences inévitables du changement climatique.

Pour nombre d’entre eux, en particulier les plus vulnérables, ces actions ne pourront se faire sans le soutien financier et technique des pays industrialisés. Les besoins d’ici à 2020 sont évalués à plus de 100 milliards d’euros par an. C’est moins de 10% des dépenses militaires mondiales.

Responsables de la majorité des émissions de gaz à effet de serre aujourd’hui dans l’atmosphère, munis de capacités d’action plus fortes, les pays industrialisés portent la responsabilité morale, légale et économique de mener le combat contre le dérèglement du climat. Monsieur le Président, vous vous devez de prendre la tête de ce combat qui est sans aucun doute l’enjeu de ce siècle. Notre avenir commun dépendra dans deux cents jours des choix politiques qui seront faits.

Serge Orru, WWF-France
Pascal Husting, Greenpeace France
François Danel, Action contre la Faim
Olivier Braunsteffer, Care France
Souhayr Belhassen, FIDH
Nicolas Hulot, Fondation Nicolas Hulot
Anne Bringault, Les amis de la terre
Michel Bruguière, Médecins du Monde
Luc Lamprière, Oxfam France Agir Ici
Sandrine Mathy, Réseau Action Climat
Michel Roy, Secours Catholique


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commentaires

F
<br /> Voici une autre histoire : une famille bourgeoise vit dans un appartement auquel est rattaché une chambre de service pour la domestique.<br /> Sont décidées des économies d'électricité. Les employeurs donnent l'exemple et enlèvent la moitié des lampes du lustre qui en compte une dizaine.<br /> Comme dans la chambre de service il n'y a qu'une seule ampoule, ils n'enlèvent que cette ampoule... Et ils font remarquer à la domestique qu'ils ont fait 5 fois plus d'effort que ce qu'ils lui en<br /> ont demandé.<br />        N'aurait-il pas été préférable qu'ils enlèvent une ampoule de plus sur leur lustre et qu'ils laissent fonctionner l'unique éclairage de la chambre de<br /> service ?<br />        L'ennui c'est que ni eux-même ni la domestique n'y ont pensé.<br />        Même quand la domestique a trébuché dans sa chambre ce qui a occasionné un arrêt maladie de 5 semaines.<br />        C'est au niveau de la culture de Société que réside le problème ... donc la solution.<br /> NB : Toutes les lampes étaient déjà basse consommation<br /> Françoise<br /> <br /> <br />
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V
<br /> Bjr Julien,<br /> si les gens ne signent pas, c'est parce qu'ils ne croient pas que cela peut changer quoique ce soit.<br /> On joue dans une énorme face où le paraître est devenu la règle. <br /> <br /> Les dirigeants essaient de maintenir le bateau à flot en faisant croire qu'ils maîtrisent qqch mais rien n'est plus faux. <br /> Pour  ma part, je prenait comme métaphore, que nous sommes dans un avion géant qui n'a pas assez de carburant pour arriver à destination. Sur le trajet, se trouve des îles pour faire<br /> un atterrissage d'urgence mais ces îles sont de plus en plus petites. Je me demande si on ne vient pas de survoler la dernière.<br /> <br /> Je veux néanmoins rester optimiste car si le fonctionnement actuel de nos sociétés est mis à mal, cela va peut être débouché sur quelque chose de  meilleur mais cela risque de se faire dans la<br /> douleur.<br /> <br /> Bonne journée <br /> <br /> <br />
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