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19 janvier 2010 2 19 /01 /janvier /2010 07:00
14 Points essentiels que tout manageur devrait connaître par coeur :

  1. Garder le cap de la mission de l’entreprise en améliorant constamment les produits et les services.Le but d'une entreprise est de devenir compétitive, d'attirer des clients et de donner du travail.
  2. Adopter la « nouvelle philosophie ». Les cadres dirigeants doivent prendre conscience des défis d'une nouvelle ère économique, apprendre quelles sont leurs responsabilités et conduire le changement d’une main sûre.
  3. Faire en sorte que la qualité des produits ne demande qu’un minimum de contrôles et de vérification. Intégrer la qualité dès la conception du produit.
  4. Abandonner la pratique des achats au plus bas prix. Chercher plutôt à réduire le coût total. Réduire au minimum le nombre de fournisseurs par article, en établissant des relations à long terme de loyauté et de confiance.
  5. Améliorer constamment tous les processus de planification, de production et de service, ce qui entraînera une réduction des coûts.
  6. Instaurer une formation permanente pour tous les cadres et tous les membres de la société.
  7. Instituer le leadership, nouvelle forme de direction ayant pour but d’aider les personnes à mieux remplir leur mission.
  8. Faire disparaître la crainte, afin que chacun puisse contribuer au succès de l'entreprise.
  9. Abattre les barrières entre les départements. Le travail en équipe de toute l’entreprise doit prévoir les problèmes qui peuvent apparaître au cours de la réalisation et de l’utilisation des produits.
  10. Eliminer les exhortations, les slogans et les objectifs qui demandent aux ouvriers d’atteindre le zéro-défaut et d’augmenter le niveau de productivité. Elles ne font que créer des situations conflictuelles.
  11. Eliminer les quotas de production, la direction par objectifs et toute forme de direction par les chiffres.Ces méthodes sont remplacées par le leadership.
  12. Supprimer les obstacles qui privent les ouvriers, agents de maîtrise, ingénieurs et cadres de leur droit à la fierté du travail.
  13. Instaurer un programme énergique d’éducation et d’amélioration personnelle.
  14. Mobiliser tout le personnel de l'entreprise pour accomplir la transformation.

Une présentation qui résume l'essentiel de ces 14 Points :
Ces Points qui peuvent sembler innovants dans notre société d'aujoud'hui ont été énoncés par William Edwards Deming dans les années 1950... : ne pensez-vous pas que si ces principes avaient été adoptés par plus de manageurs français, nos moyennes et grandes entreprises seraient aujourd'hui beaucoup plus compétitives et humaines ?

Pour tout savoir sur Wiliam Edwards Deming, je vous conseille les ressources suivantes :

En prime les 7 maladies mortelles des entreprises selon William Edwards Deming :
  1. Manque de constance de cap pour prévoir les produits et services qui auront un marché et pérenniseront l’activité de la société, et offriront des emplois.
  2. Accent sur les bénéfices à court terme: orientation court terme (précisément l’opposé d’une constance de cap pour pérenniser l’activité), alimentée par la crainte d’une prise de contrôle inamicale, et par la poussée de banquiers et propriétaires avides de dividendes.
  3. Evaluation à l'efficacité, au mérite, ou par des entretiens annuels.
  4. Mobilité des cadres dirigeants.
  5. Gestion d'une société par l’utilisation exclusive de chiffres visibles, avec peu ou pas de considération pour les chiffres qui sont inconnus ou inconnaissables.
  6. Coûts médicaux excessifs.
  7. Dépenses excessives liées aux garanties, gonflées par les honoraires d’avocats.

ManagementBillets en relation :
- Projets informatiques - Principes et lois qui se vérifient
- Les leviers de l'incompétence dans nos entreprises
- Se protéger dans un environnement négatif

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commentaires

L
<br /> <br /> C'est vrai que si tous les autres points sont en place ... mais il y a quand même quelque chose de gênant.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> 1- Une entreprise n'est pas une masse figée. Elle est en perpétuelle renouvellement. Les slogans, vocations ... internes, s'ils ne remplacent pas la<br /> formation, la responsabilisation, la co-gestion, ... présentent l'intérêt de canaliser ceux qui arrivent ou sont mutés dans le secteur le temps qu’ils acquièrent la “conscience”. Le point 10<br /> utilisé correctement (sans exhortation) est un outil de cohésion aussi. Cela dit on peut aussi comprendre ce point ainsi : ne rabâchez pas de directives ou de doctes sans privilégier la formation<br /> et donc leur compréhension.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> 2- Le terrain de jeu d’une entreprise n’est pas non plus une masse figée. Les marchés évolues, les conditions de fonctionnement aussi, les contraintes de<br /> réussites bougent ... Lorsqu’une entreprise ou un secteur se retrouve dans une situation difficile, on ne dispose pas toujours du temps pour tout ajuster idéalement afin de réagir à la situation.<br /> Le 10 et le 11 sont des leviers  que l’on peut rapidement mettre en place et qui peuvent temporiser la situation difficile pour adapter le fond.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> 3- Une entreprise en tant que système tend à l’entropie (la dynamique du désordre). Lorsqu’une politique tient en quelques mots, globalement ou<br /> sectoriellement, même si l’on observe des dérives d’interprétation, on constate bien souvent qu’on ramène plus facilement les gens dans l’objectif qualitatif avec des définitions de mission et<br /> des indicateurs chiffrés modifiés d’indicateurs qualité, que lorsqu’on n’a pas de définition simple de la politique, ni d’élément de mesure de l’activité. C’est encore le 10 et le 11.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Un monitoring n’est pas nécessairement une mauvaise chose. C’est bien souvent ce qui l’on mesure qui n’est pas adapté.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Ce qui par contre mériterait d’être soulevé c’est : rémunération et intéressement sont le meilleur de indicateur et d’implication (à condition qu’ils soient<br /> le bon reflet de l’activité individuelle et collective).<br /> <br /> <br /> <br />
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J
<br /> Oui le débat est large : de nombreux billets en perspective... <br /> <br /> <br />
L
<br /> Les plus difficiles (et contestables) sont celles-ci : <br /> <br /> 10- Eliminer les exhortations, les slogans et les objectifs qui demandent aux ouvriers d’atteindre le zéro-défaut et d’augmenter le niveau de productivité. Elles<br /> ne font que créer des situations conflictuelles.<br /> <br /> Même s'il n'est pas question de harceler, car le besoin de le faire révélerait une incapacité de communication, le rappel des vocations n'est pas inutile et permet de se recentrer sur des valeurs<br /> simplement énoncées.<br /> <br /> 11-Eliminer les quotas de production, la direction par objectifs et toute forme de direction par les chiffres.Ces méthodes sont remplacées par le<br /> leadership.<br /> Malheureusement une entreprise doit survivre et si l'on ne veille pas à respecter les quotas on va dans le mur. Qui doit garder et faire garder le cap ? Le seul capitaine ? Et ne jamais rien<br /> évoquer des obligations du collectif ? C'est très éloigné de la transparence et de l'implication de chacun dans sa participation au collectif !<br />  <br /> <br /> <br />
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J
<br /> Ce sont effectivement les 2 points les plus difficiles : à mon sens ils ne peuvent être mis en oeuvre que lorsque les points précédents sont opérationnels ce qui sous-tend que tout est mis en<br /> oeuvre par l'entreprise/l'organisation globale pour optimiser en permanence ses processus de production à la demande tout en s'adaptant au marché (donc en ajustant ces quotas et objectifs à la<br /> réalité du marché tout en gardant une capacité d'innovation) : dans ce contexte, même si non visibles, les quotas et objectifs sont en permanence pris en compte et ajustés quasiment en temps réel,<br /> ce qui rend obsolète la gestion de quotas et d'objectifs individuels qui sont généralement fixés sur du long terme.<br /> Non ? <br /> <br /> <br />